mercredi 27 avril 2011

Une odeur de bonheur

Comme l'hiver a été long avec ses manteaux et ses bottes
Ses tuques à attacher, ses mitaines à retrouver
Comme ces journées de pluie dernièrement ont été mornes

Mais oh combien est douce la musique de ces oiseaux tout à coup le matin
Comme le vent est doux et chaud sur la peau
Comme m'a manqué le printemps

Mais où étaient tous ces petits bonheurs quotidiens de l'été
Mais où se terraient en silence toute cette petite vie

Je me suis surprise a dévorer le bonheur aujourd'hui
Un pot de bulles et un gazon vert
Une douce amie pour prendre l'air

Magnifiques étaient les sourires de la marmaille
Qui courrait à perdre haleine et se chamaillent

Merveilleux étaient leurs rires
Et leurs petits cheveux en bataille

Comme le bonheur est facile à trouver
Lorsque l'on cesse de le chercher

Comme le bonheur est facile à atteindre
Lorsqu'on voit clair pour le peindre

samedi 23 avril 2011

Des mots, cette musique

Boum Boum, Boum Boum
Le son résonne dans ma tête
une musique
un son unique
un refrin sans fin

Me portant toujours plus haut
me portant toujours plus loin
Mon essence
Ma cadence
Voici mon chemin
Voici mon destin

Il m'appelle à lui
Jamais ne me fuis

Comme pour moi écrit
Même si parfois je le nie

Les mots qui me portent haut
Et me garde le coeur chaud
Sont comme des cris du coeur
Qui jamais ne m'appeure
Le fond de mon âme
Telle une douce balade

jeudi 21 avril 2011

Mon amie

Parce qu'elle mérite un petit mot
Parce qu'elle a su remettre la flamme en moi
Parce que même la distance et le temps
N'ont su effacer cette douce complicité
Parce que je l'aime, mon amie

Comme une vieille complice que j'aurais toujours connue
Comme une mélodie que je connaissais déjà avant de l'avoir vue

Elle était là, qui attendait sur le chemin
Elle était présente au bon endroit me tendant la main
Elle attendait que se présente notre destin

Parce que dès que je lui ai parlé j'ai su
Parce que toujours en elle j'ai cru
Parce que son coeur est plus grand que la rue
Parce que jamais avec elle je ne me sens perdue

Douce amie, tendre amie
Même si courtes sont les nuits de ma vie
Jamais je ne suis sourde à tes ennuis

Douce amie, tendre amie
Merci de croire en moi
Merci de voir en moi
Tout ce que les autres, ne voient pas

(À Ann-Sophie)

mercredi 20 avril 2011

Allaitement et préjugés

Il y a longtemps que je vis avec les préjugés de la société face à l'allaitement.
Beaucoup de ceux qui me côtoient le savent, j'allaite mes enfants très longtemps.
Mais il me faut chaque fois que je sors de la maison, faire face à ces regards.
Des regards qui souvent en disent long. Et pour le peu d'entre eux qui osent passer un commentaire, après trois enfants il y a longtemps que mes phrases de répartie sont prêtes.

Il y a en ce monde encore beaucoup de préjugés face à l'allaitement et même dans une province comme le Québec où on prône la liberté d'expression. À mes yeux, s'il y a un endroit où on ne devrait pas poser de jugement, c'est dans un endroit où l'on retrouve autant de langues et de cultures différentes. Bien sur les meurs ne sont pas pareilles pour personne, mais une chose demeure: l'humain. Depuis la nuit des temps on met au monde les enfants et leur vraie nourriture est bien entendu le lait maternel.

Si vous demandez à vos grand-mères jusqu'à quand elles ont allaité leurs enfants, elles vous répondront peut-être comme la mienne: "Jusqu'à ce que le prochain bébé arrive." Moi aussi! Ou jusqu'à ce que nous n'en ayons plus envie tout simplement.

Dans la maison, allaiter un bambin, ce n'est que joies, aucuns regards indiscrets, aucun jugement.
Quand on sort, c'est souvent autre chose.

À mon premier enfant, chaque visite chez mes proches venait avec la même question.
Quand arrêteras-tu d'allaiter? Je me rappelle cette question comme une égratignure.
J'aurais tellement aimé qu'ils me félicite plutôt d'être arrivée jusque là.
Qu'ils me disent à quel point ils étaient fiers que j'ai donné le meilleur à mes enfants si longtemps, sacrifiant mon propre sommeil, sacrifiant mes propres loisirs, mes propres désirs.

Un mot de soutien aurait été le meilleur des merci. Mais ce mot n'arrive jamais.
Pourquoi... je crois que c'est pour la même raison que tout ce qui est différent.
Lorsqu'on est différent, on dérange.
Personnellement, j'ai toujours aimé la différence. Les moutons ce n'est pas très original.
Une société toute identique n'aurait tellement pas d'attrait et ne serait tellement pas enrichissante pour tous et chacun à mon avis.

Mais si vous m'aviez demandé pourquoi j'aime allaiter ma fille tout comme j'ai allaité mes fils.
Voici ce que j'aurais pu vous répondre.
Ils sont tellement beaux, naturels et biens.
Lorsqu'ils quittent le sein, satisfaits, ils sont beaux.
Lorsqu'ils ont eu l'attention et le réconfort qu'ils voulaient ils sont beaux.
Parce que ça devient un geste naturel, comme il devrait toujours l'être.
Parce qu' allaiter un bambin, c'est une suite logique à allaiter son bébé.
Parce que aider un enfant à se sentir en confiance c'est être à l'écoute de ses besoins.
Parce qu'ils n'ont pas besoin d'être parfait tout de suite.
Parce qu'ils ont le choix de découvrir le monde à leurs rythmes à eux.
Parce qu'ils ont le loisir de choisir leur moment de seuvrage.
Parce qu'ils sont heureux ainsi.

Et j'ajouterais que les bébés allaités, même s'ils sont dépendants de nous au début de leur vie, acceptent et prennent leur envol avec beaucoup de facilité et de façon sereine car ils savent que nous veillons sur leurs besoins et que leurs appels trouveront toujours réponses.

jeudi 14 avril 2011

Le doux printemps

L'air se réchauffe, pour beaucoup de gens c'est la fin de l'hibernation.
Je croyais qu'il n'y avait que quelques sortes d'animaux qui hibernaient.
Semblerait que la moitié de la population le fait aussi.
Quand le soleil réchauffe enfin un peu plus la terre et fait fondre l'hiver.
Soudain les rues auparavant désertes se remplissent de nouveau.

Pourtant ici, rien n'a changé, environ un jour sur deux, peu importe la température
on innonde les rues et les gazons de notre présence.
Ben quoi?! À nous quatre, croyez-moi, on en déplace de l'air!

Mais cet air, il se réchauffe et je compte en profiter autant que le gazon qui reprend vie.
Les vélos sont prêts, ou presque! J'attends patiemment que la boue disparaisse du parc.
On a déjà fait notre premier pic-nic, j'ai repéré les sceaux et les pelles.
On est prêts! Prêts pour les ongles sales et remplis de terre et de sable.
Prêts pour la chaleur accablante de l'été.
Prêts pour la piscine et les maillots, prêts pour les fraises qu'on ira cueillir.

mardi 12 avril 2011

La tétée

Dans mon corps un jour s'est installé
Un petit être à aimer
Dans mes bras est arrivé
Un petit trésor à allaiter
Soudain la vie a changer
Le temps s'est arrêté
De femme je suis devenue maman

Les jours ont passé
L'amour s'est transformé
Un nouvel enfant est né
La passion nous a transporté
La flamme s'est rallumée
Un autre enfant s'est créé

Plus jamais ma maison vide
Trois fois plus avide

Toujours aussi convaincue
Que le meilleur est survenu
Toujours aussi perdue
Découverte de nouvelles vertues

Maman à la maison ou...

Depuis que j'ai eu mon premier enfant, j'ai toujours été fasciner par les femmes et leurs merveilleuses forces. Une question m'obsède depuis lors..... comment bien concilier travail et famille? Depuis que j'ai eu mon tout premier bébé c'était limpide dans mon esprit, jamais je ne retournerais travailler tant qu'il était petit. Et à mon sens, il a été petit jusqu'à 3 ans. Je vous entend déjà crier au scandale. Et bien, tantpis!

Je ne me résignais pas à le quitter. Le lien si privilégié qu'avait tissé entre lui et moi l'allaitement me semblait si précieux que je ne pouvais m'imaginer une vie où je devrais me lever chaque matin pour le laisser à un inconnu en pleurs pendant que j'irais gagner la seule chose n'ayant pas vraiment de valeur pour moi dans la vie: l'argent.

Je suis une fille pleine d'idées et de ressources, débrouillarde et travaillante. Il me fallait une solution et vite! Le budget criait famine. C'est à ce moment que j'ai débuté mon entreprise qui m'a tenue encore plus occupée pendant quelques années.... le temps d'avoir un deuxième merveilleux fils et de retomber enceinte d'une superbe petite princesse. Et j'en ai eu assez. La pression était trop forte, le défi trop grand et l'aide insuffisante.

Aujourd'hui je fais quelques produits pour quelques clients et je buche pour trouver du temps car la marmaille qui avait été en garderie jadis, est revenue à la maison depuis maintenant un an. Le temps a à la fois passé très vite et été tellement, mais tellement long. Malgré tout je continue. J'ai ce qu'on appelle, la fibre entreprenariale. Rien à faire, elle ne décolle plus. Quand j'étais plus jeune, je disais tout le temps que si je pouvais, je serais mon propre patron. Aujourd'hui je rêve de stabilité pour ce qui est des rentrées d'argent, mais pour tout le reste, il me semble que mon destin semble devoir aller dans ce sens. Qui a dit qu'on ne pourrait faire les deux? Seul le temps le dira.

En attendant à la maison même les murs semblent crier maman tellement c'est un mot que j'entends souvent. Faire un téléphone est un exploit national et les courses pour les pipis aux toilettes me tiennent en forme plus que jamais.

Mais pour en revenir à mon choix, je ne l'a jamais vraiment fait. La vie s'est chargée de me voler mes gardiennes ce qui fait que j'ai toujours du vivre à moitié à la maison. Mais mon vrai choix, c'est de ne pas retourner à temps plein, mais surtout de ne pas les envoyer n'importe où à n'importe quelles conditions. Pas question! Mine de rien, le temps à passé, mon plus vieux commencera l'école en septembre. La maison se vide partiellement. Mais pas encore suffisamment pour me laisser le loisir d'avoir du temps pour moi, ni non plus pour arriver à fournir les sous qu'on voudrait bien avoir pour pouvoir respirer un peu plus.

Une maman différente... le début!

Bonjour chers visiteurs!

Depuis que je sais écrire, j'écris.  Depuis quelques années, mes nuits et mes jours ont été accaparés par 3 merveilleux enfants qui ont su agrémenter joyeusement ma vie. Parfois la meilleure expérience de ma vie, parfois la plus exigeante. Quoi qu'il en soit j'ai trouvé le moyen de me perdre un peu en leur nom et aujourd'hui je tente de retrouver mon essence même qui débute avec une grande passion qu'a toujours été pour moi l'écriture.

Alors je vous invite à entrer dans ma tête, dans mon monde et à découvrir ma vie.